Une voiture quatre roues motrices et directrices au Trophée Andros
Aurélien Panis nous explique le principe des quatre roues motrices et directrices, une des particularités des voitures électriques du Trophée Andros.
Quatre roues motrices…
Selon Aurélien, les quatre roues motrices de son Audi apportent propulsion et traction, de la même manière que sur les voitures 4X4 de tous les jours. Autrement appelé transmission intégrale, le mécanisme permet au moteur de transmettre un peu de sa puissance à chaque roue. Le véhicule de compétition gagne ainsi en motricité, en puissance, en adhérence et en sécurité. Il est plus adapté à une conduite sur glace comme au Trophée Andros. Ce système permet de sortir plus rapidement des virages, de moins patiner et donc d’avoir une meilleure transmission du moteur électrique de 350 chevaux.
Et quatre roues directrices
Ce qui est plus original et l’une des grandes particularités des voitures concourantes au Trophée Andros, ce sont leurs quatre roues directrices. Lorsqu’Aurélien Panis tourne le volant, les roues avant de sa voiture pivotent comme celles d’un véhicule classique, mais les roues arrière tournent également, dans le sens inverse. À haute vitesse, le fait que les roues arrière soient mobiles optimise la stabilité.
Les avantages des quatre roues directrices
L’avantage pour Aurélien est que les quatre roues directrices vont lui permettent de faire pivoter sa voiture dans les virages plus facilement et plus rapidement, sans avoir besoin d’utiliser un frein à main. Ce dernier est d’ailleurs interdit dans les voitures concourantes au Trophée Andros. Comment le coureur automobile règle-t-il ce mécanisme ? Grâce aux cames de direction. Ils permettent d’ajuster le degré de rotation des roues arrière, afin de modifier le comportement de la voiture. Aurélien Panis adapte donc les réglages en fonction des différents circuits.
Un parcours avec beaucoup d’épingles ou des virages serrés va demander une came de direction agressive. Les roues arrière doivent tourner rapidement et de façon importante. C’est le cas du circuit de Val Thorens par exemple.
À l’inverse, un circuit avec de longs virages va demander une came peu agressive, pour que la voiture ne tourne pas trop. C’est une configuration que l’on retrouve sur le circuit d’Andorre.
Aurélien Panis et ses concurrents doivent donc jouer sans cesse avec leurs roues pour obtenir une très bonne performance et les meilleurs résultats possibles.
Photographie © Etienne Gauthier